Ca ne prend rien de tendre une main

 

Les anges nous tendent la main mais encore faut-il le voir pour y croire et surtout y croire pour le voir …

Voici une « écriture inspirée » … par un ange … écrite il y a deux ans qui, je pense, mérite d’être méditée :

Il est des soirs comme celui-ci où je suis comme tirée de mon lit par une voix bienfaitrice qui me parle à demi-mots pour me donner des perles de sagesse.

Elle m’a encore conté ce soir qu’il est des grands enfants qui se perdent à tout jamais dans les méandres d’une vie de chimères … Le fil qui les guide n’est pas le bon, ils aspirent au bonheur mais ne prennent pas les bons chemins pour y accéder.

Aussi ne nous fourvoyons pas en donnant un mauvais sens à notre vie. Prenons-la en nos mains grandes ouvertes comme un cadeau du ciel, sublimons-la par notre esprit, redevenons l’enfant que nous étions qui pose son regard neuf sur toutes les petites merveilles qui l’entoure et transcendons-nous pour être en harmonie avec nous-même et tout ce qui nous entoure, une communion avec cette vie extraordinaire, les trésors de la nature, des êtres.

Ce n’est pas une voix moralisatrice qui s’offre à moi encore ce soir, ce n’est qu’une voix salvatrice, une de celle qui veut  nous tirer de la noirceur d’une vie tronquée, bafouée par les temps modernes, la société de consommation et profits, pour nous mener au vrai bonheur qui est pourtant à cueillir à portée de nos mains mais parfois difficile à atteindre à qui ne le voit pas.

Ensemble échappons à la spirale hédonique infernale et gardons en mémoire ce petit proverbe empli de sagesse que tout à chacun devrait connaitre et méditer :

« Pour vivre heureux, il faut savoir se contenter de peu »

Je me suis tellement trompée sur le véritable sens de la vie, j’ai cru que l’argent faisait le bonheur, que l’herbe était plus verte ailleurs, que le paraitre était plus important que l’être, j’ai honte de moi quelque part mais la honte ne tue pas et je vais changer ma façon de penser, ma façon de fonctionner comme une renaissance, l’esprit, le coeur et le corps léger, une deuxième chance qui s’offre à moi pour ne pas regretter ses choix quand il sera trop tard pour changer de direction. Mes amis, croyez qu’il est des choix existenciels à ne pas prendre à la hâte.

« Je sais que je ne sais rien » même si pourtant, des amis m’avaient mise en garde contre les mauvaises influences mais parfois l’on demeure aveugle, sourd et muet, le corps et l’esprit engourdis. Celà s’explique par le fait que je suis une personne fragile qui manque de confiance en moi mais capable de remises en questions et ouverte aux opinions des tiers.

Il m’arrivait parfois de m’extirper de cette léthargie avec des rappels vitaux à mes véritables fondements émanant de ma conscience emprise qui ne demandait qu’à se réveiller :

« Le paraitre  ne dure qu’un temps, je n’ai pas besoin du beau monde pour me sentir exister, ô combien les paillettes sont aveuglantes, illusoires, méprisantes et brûlantes … »

Je remercie cette voix qui demeure au fin fond de nous même, elle m’apaise déjà, je ne veux plus être triste, je ne veux plus souffrir, je veux grandir, vivre en étant sereine, libre, bienfaisante autour de moi, donner pour mieux recevoir des trésors d’humanité.

J’implore le pardon des personnes que j’ai fait souffrir par mes choix érronés.

La vie ce n’est pas ça, non, la vraie vie c’est tout autre chose …

Je vous aime.