On a tous une prison intérieure qui nous empêche d’être libre et serein

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J’ai eu une année pour comprendre, apprendre des tas de choses et sortir de ma prison intérieure. Sur la psychologie d’abord, mon fonctionnement pathologique, j’étais attirée par des personnalités narcissiques de par ma problématique borderline en formant par complémentarité malsaine un couple « hostile-dépendant ». Ce n’est pas parce que je n’ai pas eu beaucoup d’amour étant enfant que je n’ai pas le droit à l’amour et au bonheur aujourd’hui et que je dois me maltraiter et accepter que l’on me maltraite également. Il faut s’autoriser à être heureux et réapprendre à aimer les belles personnes (intérieurement parlant). J’étais très en colère contre mes parents, mon père alcoolique et ma mère maltraitante et je n’arrivais pas vraiment à accepter mon passé et vivre avec, ni à leur pardonner tout le mal que j’avais enduré. En comprenant mes fonctionnements pathologiques grâce à mes remises en questions permanentes, j’ai pu comprendre les fonctionnements des autres, de mes parents et de cette empathie est née une réelle compassion et tout naturellement un véritable pardon. Je suis très loin d’être parfaite, j’ai fait du mal moi aussi, Dieu est miséricordieux et nous devons tous l’être. En pardonnant aux autres, on se pardonne à soi-même et Dieu nous pardonne. La colère rend aveugle, elle empêche de voir la lumière, elle rend méchant et nous maintient dans un état de souffrance.

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Un commentaire pour On a tous une prison intérieure qui nous empêche d’être libre et serein

  1. VEDIE dit :

    J’aime votre vision de cet enfermement. Je vis actuellement ce supplice, ne plus savoir ou l’on en est, amis, amour, travail, l’age, la beauté, le sexe, puis, plus rien, si, deux internements de deux semaines en H.P. Pourquoi ne pas voir un coin de lune ensemble? merci de ta réponse.
    michel.vedie@sfr.fr

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